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Portrait - Thomas Semilinko

Rencontre : Thomas Semilinko, Assistant Juridique Contentieux et Droit des Affaires de MEDIAPOSTE

MEDIAPOSTE est engagée dans une profonde transformation de son offre, de son organisation et de sa relation avec ses clients. Thomas Semilinko, Assistant Juridique Contentieux et Droit des Affaires, est l’un des acteurs de cette véritable révolution, portée par le projet MEDIAPOSTE 2023.

Thomas Semilinko assiste Karen Mvondo, Juriste Contentieux et Droit des Affaires, pour identifier et faire vivre avec elle les stratégies de sortie de crise les plus opportunes dans le cadre des procédures judiciaires et extra-judicaires

 

Thomas Semilinko, quel est votre parcours ?

Mon parcours commence à peine, puisque je suis encore étudiant, en formation de Master II de Droit des Affaires en alternance. Curieusement, c’est mon goût pour l’expression écrite qui m’a guidé vers le droit, et en particulier le droit des affaires.

 

Mon contrat d’alternance avec MEDIAPOSTE est un contrat de deux ans. Il se termine en septembre 2023. Bien entendu, j’effectue mon alternance au sein du service juridique de MEDIAPOSTE.

 

Ce service compte 3 spécialités :

  • Les missions contractuelles
  • Les missions corporate
  • Les missions contentieuses

 

Ma tutrice est la Juriste spécialisée dans la matière contentieuse.

Quelle est votre mission au sein de MEDIAPOSTE ?

Pour dire les choses simplement, notre travail consiste essentiellement recouvrer des créances clients dans un contexte où les enjeux économiques sont complexes. Nous prenons la suite de l’équipe de recouvrement amiable lorsque ses efforts n’ont pu aboutir.

Une grande partie de mon travail est l’instruction de chaque dossier. Il faut rassembler un maximum de pièces relatives à la prestation et aux engagements souscrits de part et d’autre. Qui constituent autant d’éléments de preuve à l’appui de notre position. Puis analyser le dossier et avoir une idée juste de la solidité des points de vue.

Ensuite, j’assiste ma tutrice pour réfléchir à l’approche la plus adaptée selon le contexte du litige. Nous privilégions une approche graduelle, en restant le plus longtemps possible dans un registre amiable, bien que rigoureux.

Le recouvrement forcé par voie judiciaire ne constitue que l’ultime étape éventuelle d’un parcours que nous rendons au maximum dénué d’agressivité. Si nous sommes inflexibles face aux clients de mauvaise foi manifeste, nous intervenons en revanche avec retenue et pédagogie à l’endroit des interlocuteurs dont l’intégrité ne paraît pas faire de doute.

Une autre partie de ma mission consiste à me rendre disponible auprès des deux autres cellules de la Direction Juridique de MEDIAPOSTE. Et à apporter mon concours dans divers dossiers de droit des affaires.

Qu’est-ce qui vous plait dans cette expérience ?

Il est clair que j’ai une forme d’appétence pour la matière contentieuse. Il y a un fort contenu stratégique qui me plaît bien. Et des aspects de négociation que j’apprécie également.

 

J’ajoute que la manière dont MEDIAPOSTE aborde le litige commercial, en essayant sincèrement et longuement de trouver une solution apaisée, correspond à mes valeurs. Nous sommes là pour faire prévaloir les intérêts de l’entreprise mais sans jamais chercher à nuire aux clients face auxquels nous agissons.  

 

Ensuite, de mon point de vue d’alternant, j’ai la chance de pouvoir participer à des situations très variées, guidé par une tutrice expérimentée. Le droit est impersonnel mais chaque situation est toujours particulière. Ce qui me frappe et que j’ai vraiment compris au cours de mon alternance, c’est la plasticité du droit. Sur les bancs de l’université, le droit apparaît plutôt comme une connaissance théorique. En entreprise, surtout peut-être dans un service contentieux, le droit est une ressource au service d’un intérêt regardé comme légitime. Plusieurs chemins, y compris le compromis, sont possibles pour voir aboutir un dossier.

 

Enfin, et cela fait évidemment partie de l’intérêt de cette collaboration, nous obtenons des résultats reconnus comme positifs, parvenant sans aller au tribunal à faire aboutir nombre d’affaires à notre avantage.

 

À quoi ressemble une semaine aux côtés de Thomas Semilinko ?

Déjà, mon rythme est guidé par le fait que j’alterne une semaine en cours et deux semaines au sein de l’équipe juridique de MEDIAPOSTE.

 

Ma semaine de travail est déterminée par le rythme des procédures en cours. Une base de données contentieuse interne me guide pour hiérarchiser les priorités. En particulier, je suis tributaire du respect des délais légaux attachés à chaque configuration, pour garder au maximum l’initiative dans les procédures. J’organise également mon travail en fonction des mouvements des parties adverses, auxquels il faut apporter une réponse appropriée, respectueuse de la stratégie arbitrée par ma tutrice.

Une partie de ma semaine est aussi consacrée au reporting. Il me faut actualiser pour chaque procédure la chronique des avancées et des blocages, afin de préparer la prise de décision.

 

Précisément, en dehors d’échanges dédiés à des affaires en particulier, nous procédons une fois par semaine à une revue de l’ensemble des dossiers en cours avec ma tutrice. C’est au cours de cette réunion que nous examinons les nouvelles affaires et les éléments nouveaux dans les sujets en cours. Et que nous déterminons nos positions et nos stratégies.

 

Pour conclure : quelles sont les 3 clés de la réussite selon vous ?

Je dirais que le dénominateur commun aux procédures amiables et judiciaires qui se concluent favorablement est l’engagement méticuleux dans chacune des affaires.

On n’arrive à rien si on survole. Il faut vraiment se plonger dans les arcanes des dossiers contentieux, dont parfois la subtilité des positions n’apparaît qu’à l’issue d’un examen approfondi et surtout exhaustif.

Dans nos missions, le diable est vraiment dans les détails et toute négligence compromet notre position.

 

Ensuite, pour prendre la mesure de chaque dossier et espérer un dénouement conforme, il faut à mon avis réunir trois conditions :

  • Une bonne communication, en interne, pour bien comprendre le contexte, et avec le débiteur, quand c’est possible, pour apprécier les marges de manœuvre dont nous disposons.
  • Une qualité d’analyse, pour arrêter la stratégie la plus appropriée et anticiper les péripéties éventuelles.
  • De la rigueur, pour mener de front de nombreux dossiers en accordant à chacun d’entre eux l’attention qu’il requiert ; dont bien sûr la conformité au calendrier légal.