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Portrait - Jean-Baptiste Pierrard

Rencontre : Jean-Baptiste Pierrard, Pilote Réception en plateforme

MEDIAPOSTE est engagé dans une profonde transformation de son offre, de son organisation et de sa relation avec ses clients. Jean-Baptiste Pierrard, Pilote Réception de la plateforme de Rouen, est l’un des acteurs de cette véritable révolution, portée par le projet MEDIAPOSTE 2023.

Jean-Baptiste Pierrard, en première vigie de la qualité, scrute chaque lot d’imprimés publicitaires qui entre et valide l’admission dans le circuit de préparation automatique des paquets. Rien n’échappe à cet acteur expérimenté de la chaîne logistique.

Attention, rencontre envisagée sous toutes les coutures.

 

Jean-Baptiste Pierrard, quel est votre parcours ?

Je suis entré en 2004 chez Delta Diffusion, à Saint-Étienne-du-Rouvray (76), dont les activités ont été peu après rapprochées de celles de MEDIAPOSTE. Mon poste était alors Chef d’Équipe dispersion. Nous étions en charge de la réception des volumes de publicité non adressée destinés à l’ensemble du département et de la répartition des quantités nécessaires par point de regroupement.

 

Les zones d’habitat peu denses sont desservies via les bureaux de poste et les zones urbaines sont traitées par les plateformes MEDIAPOSTE. Cette création de poste correspond à la possibilité donnée aux clients en réseau de livrer les quantités en un guichet unique.

 

La mécanisation a représenté un tournant dans l’activité de MEDIAPOSTE, et pour moi l’occasion de changer de poste. Je suis devenu Superviseur de production, en responsabilité d’une ligne de production. Les machines constituent automatiquement les paquets associant l’ensemble des imprimés publicitaires destinés à être distribués le même jour sur la même zone. Un des imprimés, la pince, est plié pour tenir tous les autres. Une liasseuse ficelle ensemble les liasses destinées aux secteurs de distribution respectifs. Un code-barres permet de tracer la répartition des lots entre les bureaux de poste.

 

Ma mobilité suivante, qui correspond à mon poste actuel, représente une forme de retour aux sources. Le poste de Pilote Réception (PIREC) consiste en effet à réceptionner les imprimés publicitaires et à disperser les volumes entre les différents processus de distribution.

Quelle est votre mission au sein de MEDIAPOSTE ?

Ma mission commence avec la prise de rendez-vous, pour convenir avec chaque client ou logisticien des modalités de dépôt des imprimés publicitaires.

À l’arrivée des palettes, je réceptionne la livraison et transmets l’information dans notre système d’information. Je dispose d’un terminal mobile pour mettre chaque lot en relation avec un contrat signé. Si aucun contrat n’est identifié, je rédige un ‘’avis orphelin’’ pour alerter mes collègues du commerce.

À côté de cette tâche administrative, je procède à un contrôle qualité et quantité des imprimés publicitaires reçus. Les quantités sont variables. Elles peuvent aller de 300 à plus de 500 000 boîtes.

Au-delà de l’aspect des documents, je m’assure de la cohérence des éléments adressés par notre client. J’émets une alerte par exemple quand une date de fin de promotion n’est pas compatible avec le programme de distribution contractuel. Ou quand la liste des points de vente concernés n’est pas en adéquation avec la zone de chalandise visée. 

Enfin, quand tout est validé, je procède à l’éclatement des lots en fonction des processus de prise en charge.

Les quantités mécanisées sur place sont alors défilmées et déposées en un emplacement du stock renseigné dans le SI, pour être traitées selon l’ordonnancement de la production.

Les quantités traitées ailleurs sont disposées éclatées entre plusieurs palettes, en complément de lots adressés précédemment et orientées vers le même circuit.

Avec qui travaillez-vous ?

Je suis en relation permanente avec le commerce, puisque nous croisons nos informations pour garantir la parfaite exécution des contrats signés. Le commerce, c’est-à-dire les commerciaux de MEDIAPOSTE, ceux de La Poste, les collaborateurs de la télévente et du centre d’appels et même des employés en bureaux de poste, par lesquels passent certaines affaires. 

 

Nous accueillons principalement des transporteurs qui viennent livrer les lots à distribuer. Mais certains clients se déplacent aussi parfois pour livrer eux-mêmes leurs imprimés publicitaires. Pour fluidifier le processus de réception et personnaliser l’accueil, nous fonctionnons selon des créneaux convenus en amont. À ces échanges logistiques s’ajoutent des visites de nos installations par des grands comptes ou leurs prestataires, désireux de valider nos pratiques qualité.

 

À quoi ressemble une semaine aux côtés de Jean-Baptiste Pierrard ?

J’anime une équipe de 3 magasiniers. Nous sommes à notre poste de 8h30 à 16h30. Un de mes trois collaborateurs est en fait en décalé, puisqu’il commence à 6h30.

La journée est rythmée par la réception des livraisons d’imprimés publicitaires. Chaque opération dure plus ou moins longtemps, en fonction du volume de documents à réceptionner. Je considère que je passe 60 % de mon temps dans le dépôt et 40 % à mon bureau. C’est là que je gère le programme des rendez-vous et que je fais le point avec le commerce sur les dossiers. J’ai aussi à organiser les enlèvements hebdomadaires vers les plateformes des départements limitrophes, sur lesquels débordent certaines campagnes.  

 

Notre rôle est enfin d’être polyvalents et de venir quelquefois prêter main forte à la production. Mon équipe parcourt alors les 20 mètres qui nous séparent des machines et vient se mettre à la disposition de la production quand il y a un pic d’activité.

 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

Si notre mission pourrait apparemment être considérée comme purement logistique, elle s’inscrit en fait fortement dans la politique qualité de MEDIAPOSTE. Nous constituons une étape clé de l’expérience client, où le contrat entre dans sa phase concrète.

 

Le poste exige de la rigueur et du bon sens pour traquer d’éventuelles anomalies et éviter de mettre dans le circuit des documents non conformes. Nous sommes partenaires de la réussite de nos clients et à ce titre à l’affut de ce toute incohérence.

 

Enfin, la dimension relationnelle est très présente dans notre quotidien. Notre rôle est aussi de rendre l’étape de réception la plus sereine possible pour les chauffeurs qui viennent déposer les lots. Parfois étrangers en mal de repères, parfois fatigués par les contraintes inhérentes à leur métier, ils doivent trouver auprès de nous un maximum d’écoute et de souplesse. Nous avons souvent le plaisir d’accueillir des clients qui préfèrent déposer eux-mêmes leurs imprimés. Et certains depuis des années !